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Le recentrage des chakras
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La purification de l’aura
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L’élimination des énergies stagnantes
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Le renforcement de l’énergie vitale
Elle accompagne également les personnes en période de transition, de stress ou de convalescence.
Le magnétisme selon Mesmer : une science des forces invisibles
Au XVIIIe siècle, un médecin allemand nommé Franz Anton Mesmer révolutionna la médecine et la spiritualité de son temps en proposant une théorie audacieuse : celle du magnétisme animal. Cette doctrine, bien que critiquée à son époque, devint le socle d’une longue tradition de soins énergétiques, encore vivante aujourd’hui. Mais qu’est-ce donc que le magnétisme selon Mesmer ? Quels en sont les fondements, les applications, et les implications ? Ce texte vous invite à explorer cette science mystérieuse où l’invisible devient source de guérison.
Mesmer part du postulat que l’univers tout entier est traversé par un fluide subtil, invisible, comparable à un éther primordial. Ce fluide pénètre toutes choses : les corps, les astres, les plantes, les pierres, et bien sûr, les êtres humains. Il constitue un lien vital entre l’homme et la nature. Mesmer le nomme fluide magnétique, car il le compare aux forces connues de son époque, notamment le magnétisme physique découvert par les savants.
Selon lui, la santé repose sur une circulation harmonieuse de ce fluide à l’intérieur du corps. Lorsque cette circulation est perturbée, entravée ou bloquée, la maladie s’installe. Le rôle du magnétiseur est donc de rééquilibrer cette énergie vitale, en rétablissant le courant du fluide magnétique. Ainsi, pour Mesmer, toute guérison véritable est avant tout un réajustement énergétique.
Mais comment agit-on sur ce fluide invisible ? Mesmer propose une méthode bien particulière : le magnétisme par imposition des mains, gestes et passes. Par ces mouvements lents, circulaires ou linéaires, le praticien transmet son propre fluide vital ou remet en mouvement celui du patient. Il entre ainsi dans un rapport vibratoire profond avec la personne soignée. Ce lien subtil est appelé chaîne magnétique, et il repose sur une affinité énergétique entre les êtres.
Le magnétiseur, dans la vision de Mesmer, n’est pas un simple technicien, mais un instrument vivant du fluide universel. Il se doit de cultiver un état de concentration, de calme intérieur, et de volonté dirigée. Son intention consciente est la clef de la transmission du fluide. Sans elle, aucun effet véritable ne peut se produire. Ainsi, la pensée, la foi, et l’amour deviennent des forces magnétiques à part entière.
Un des aspects les plus marquants du système de Mesmer réside dans le phénomène de « crise » magnétique. Lorsqu’un patient reçoit un afflux d’énergie, il peut traverser une phase de convulsions, de tremblements, ou d’émotions fortes. Loin d’être un signe négatif, cette crise est considérée comme le signe que le corps se libère des blocages anciens. Elle marque la purification intérieure, comparable à une catharsis. Mesmer affirme que ces réactions sont naturelles et nécessaires à la guérison.
Pour mieux diffuser son art, Mesmer organise des séances collectives dans des lieux appelés baquets magnétiques. Il s’agit de grands récipients de bois, remplis d’eau, de limaille de fer, et de chaînes métalliques, où plusieurs patients s’asseyaient ensemble. Ces dispositifs permettaient, selon lui, de concentrer et redistribuer le fluide vital dans une ambiance propice à la résonance collective. On y observait des états modifiés de conscience, parfois accompagnés de transes.
L’ensemble de sa doctrine repose sur une idée fondamentale : l’homme est un être énergétique en interaction constante avec l’univers. Le magnétisme devient alors un art de communion avec les forces naturelles, un moyen de se reconnecter à l’ordre cosmique. C’est une médecine holistique avant l’heure, qui considère l’être humain dans toutes ses dimensions : physique, psychique, émotionnelle et spirituelle.
Cependant, son œuvre fut vivement critiquée par les institutions médicales et scientifiques de son époque. En 1784, une commission royale à Paris, présidée par Benjamin Franklin et Antoine Lavoisier, conclut que le magnétisme n’était pas fondé scientifiquement. Pourtant, Mesmer ne renonce pas. Il laisse derrière lui une postérité féconde, reprise par de nombreux disciples, dont le marquis de Puységur, qui découvre les états somnambuliques.
Ainsi, bien qu’incompris de son vivant, Mesmer ouvre la voie à l’hypnose, à la psychothérapie énergétique et à la médecine vibratoire. Son intuition profonde est aujourd’hui redécouverte par les praticiens de soins énergétiques, les thérapeutes holistiques, et même certains chercheurs en neurosciences.
Le magnétisme, dans sa forme originelle, n’est donc pas un simple outil de guérison. C’est une philosophie de l’énergie, une science de l’âme, un art de l’invisible. Il nous enseigne que la vie est un mouvement, que la santé est une harmonie, et que la conscience humaine peut agir sur la matière. Dans un monde de plus en plus fragmenté, cette vision unitaire de l’homme et de l’univers reste profondément inspirante.
Franz Anton Mesmer nous rappelle que la nature est magnétique, et que l’amour est la force la plus puissante de tout l’univers.