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Laozi – Dao De Jing (Tao Te Ching, IVe s. av. J.-C.)
Texte fondateur du taoïsme. Il enseigne la vacuité, la non-action (wu wei), la fusion avec le flux naturel du Tao, ineffable principe de l’univers. -
Zhuangzi – Le Livre de Zhuangzi (IVe s. av. J.-C.)
Recueil de paraboles et dialogues poétiques. Il rejette les conventions et encourage une liberté spirituelle fondée sur l’harmonie intérieure. -
Liezi – Le vrai classique du vide parfait
Œuvre taoïste sur l’impermanence, le rêve, et l’oubli du moi. Présente une sagesse de l’acceptation et de l’éveil spontané. -
Lü Dongbin – Écrits de l’Immortel taoïste (VIIIe s.)
Textes attribués à l’un des huit immortels. Décrit des pratiques alchimiques internes menant à l’union de l’âme et de l’esprit. -
Wang Bi – Commentaires sur le Dao De Jing (IIIe s.)
Interprétation philosophique du taoïsme. Il met l’accent sur le rôle du vide comme principe actif de transformation. -
Ge Hong – Le Maître qui embrasse la simplicité (IVe s.)
Synthèse de taoïsme mystique et d’alchimie intérieure. Il propose une quête d’immortalité par transmutation de l’énergie vitale. -
Liu Yiming – La Clarté originelle (XVe s.)
Maître de la Quanzhen. Il expose un chemin mystique combinant alchimie taoïste, méditation et vertu morale. -
Taisen Deshimaru – Zen et tao (XXe s.)
Moine zen japonais qui montre l’unité profonde entre taoïsme et zen : simplicité, intuition directe, non-mental. -
Henri Maspero – Taoïsme et religions chinoises (XXe, étude occidentale)
Étude historique et philologique des mystiques taoïstes. Ouvrage fondamental pour comprendre les origines et évolutions de cette tradition. -
Thomas Cleary (traducteur) – Les Secrets de la Fleur d’Or
Texte chinois d’alchimie intérieure. Il enseigne le retour à la lumière de l’esprit, la circulation de l’énergie, et l’éveil dans le silence.
